Les sociétés minières deviennent plus durables et inclusives pour maintenir leur pertinence

Le secteur minier, l’une des industries les plus importantes du Canada, joue un rôle crucial dans les efforts du pays pour bâtir un avenir durable et atteindre la carboneutralité. Le Canada abrite certaines des plus grandes exploitations minières au monde et le secteur des minéraux représente près de 700 000 emplois au pays, 148 milliards de dollars de son produit intérieur brut et plus de 20 % de ses exportations nationales (158 milliards).

Les minéraux et les métaux, comme le lithium dans les batteries de véhicules électriques et le silicium dans les panneaux solaires, sont essentiels à la décarbonation. Ils sont également indispensables pour les appareils médicaux et ménagers ainsi que les matériaux de construction. Sans l’exploitation minière et les minéraux critiques, notre monde moderne serait très différent : bon nombre des commodités dont nous dépendons n’existeraient pas, et les progrès technologiques, le développement économique et notre capacité de relever les défis environnementaux seraient considérablement réduits.

En tant que chef de file clé de l’industrie, la société montréalaise AtkinsRéalis est prête à aider les exploitants miniers à donner l’exemple en matière de pratiques écoresponsables. Les spécialistes de la Société, présents à l’échelle mondiale, travaillent sur des projets miniers durables du début à la fin, notamment sur le plan des ressources hydriques, de l’évaluation environnementale et de la conformité, de la planification de la fermeture et la mise hors service des mines ainsi que la conception et la gestion de solutions de stockage de résidus miniers. Et selon M. Castillo-Devoto, le tout se fait dans l’optique du développement durable.

« Ce qui est unique, c’est que nous parlons le langage minier. Nous avons la technologie et nous comprenons l’empreinte minière tout au long du cycle de vie d’une mine, effectuant une analyse multiétape pour aborder la biodiversité, l’adaptation aux changements climatiques et la participation communautaire », a affirmé M. Castillo-Devoto.

La réalité de cette empreinte, c’est que la demande pour certains métaux essentiels à la réalisation d’infrastructures durables carboneutres augmente de façon spectaculaire. Le cuivre, par exemple, sera utilisé à des niveaux sans précédent à mesure que les pays se tourneront vers des solutions d’énergie électrique, exigeant le double de la production annuelle actuelle, qui passera à 50 millions de tonnes métriques (en anglais seulement).

Pour accéder à ces minéraux critiques aujourd’hui, les projets miniers s’assurent de réduire au minimum la consommation d’énergie, de gérer soigneusement les ressources naturelles et d’adopter des stratégies intégrant des sources d’énergie propre.

Par exemple, dans un paysage subarctique éloigné des Territoires du Nord-Ouest, au Canada, les spécialistes d’AtkinsRéalis ont défini la stratégie de gestion de l’eau pour une grande mine de diamants, dont les coûts d’investissement et d’exploitation estimés des usines de traitement de l’eau.

« Du sommet des montagnes à l’océan, nous offrons une vision globale de la gestion de l’eau sur les sites miniers et une solution intégrée de gestion de l’eau le long du bassin versant, a expliqué M. Castillo-Devoto. Pour créer un plan responsable de gestion de l’eau, il faut des spécialistes qui comprennent le bassin versant, les exigences uniques de chaque projet, les répercussions potentielles de phénomènes météorologiques extrêmes et plusieurs autres facteurs complexes. »

La fin est aussi importante que le début

La fermeture du site d’un projet minier constitue une partie importante de son cycle de vie et doit être planifiée en détail pour tenir compte des répercussions sur la biodiversité et la collectivité locales.

« Il y a des années, la fermeture était considérée comme un coût plutôt qu’une valeur, un investissement, a déclaré M. Castillo-Devoto. Mais ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, notre priorité, c’est de planifier la fermeture et prévoir des options d’utilisation des terres qui améliorent la nature, la biodiversité et le développement durable au fil du temps. Nous faisons tous les efforts pour laisser un endroit en meilleur état qu’avant notre arrivée. »

Par exemple, dans une mine de nickel sur une île près de l’Australie, une espèce rare d’arbre a été découverte au début du projet. Soucieuse de conserver la diversité biologique, l’équipe d’AtkinsRéalis a trouvé un moyen de sauver l’arbre, de le cloner et d’en planter des centaines d’autres, laissant une forêt derrière elle.

De même, les bassins de résidus, utilisés pour stocker les sous-produits issus des procédés d’extraction de minerai, sont conçus avec soin de sorte que, lorsqu’ils ne sont plus utilisés, « ils peuvent être un endroit agréable pour se promener, voire des parcs », a expliqué Isabelle Richard, chef du développement durable, Québec, Minéraux et métaux chez AtkinsRéalis. « L’objectif de la fermeture d’un site est qu’il soit impossible de deviner qu’une mine s’y trouvait auparavant. »

Nous pouvons observer cette approche durable à l’égard de la fermeture de mines dans le nord du Québec, où des dirigeantes et dirigeants communautaires de la région, notamment des Premières Nations, ont été mobilisés et consultés pendant près de trois ans.

« L’objectif était de donner un sentiment d’autonomie aux collectivités, et nous intégrons ces considérations dans la conception d’un projet. Les communautés doivent être impliquées dès le départ, parce que c’est leur chez-soi et elles doivent avoir leur mot à dire », a affirmé Mme Richard.