Déclaration de SNC-Lavalin

jeudi 28th mars 2019

Il est déplorable et profondément préoccupant qu’un document confidentiel contenant des informations commercialement sensibles et transmis au Service des poursuites pénales du Canada pour une remise au directeur, ait été coulé dans les médias, pour des raisons qui demeurent inconnues et franchement déconcertantes. Ce document avait été soumis confidentiellement dans le but d’être considéré en vue d’une invitation à négocier un accord de réparation. 

Parmi les différents éléments alors invoqués, et comme l’a mentionné le président et chef de la direction de SNC-Lavalin Neil Bruce lors d’entrevues avec les médias, l’entreprise a fourni de l’information sur certains scénarios possibles si la négociation d’un accord de réparation s’avérait impossible. Nous avons exprimé clairement et publiquement depuis plusieurs mois que l’entreprise avait une obligation fiduciaire auprès de ses actionnaires et de ses employés d’avoir un Plan B en place si un accord de réparation n’est pas disponible. Tel que l’a mentionné M. Bruce à plusieurs médias, l’entreprise n’a jamais menacé de déménager son siège social, et il est regrettable de voir prise hors de contexte une présentation honnête et directe des pires hypothèses et qu’elle soit ainsi soumise à de mauvaises interprétations.

Cette présentation visait à exposer la vision de l’entreprise quant aux éléments d’intérêt public concernés par un possible accord de réparation. Le document offrait en ce sens quelques facteurs pouvant être considérés en lien avec la négociation possible d’un accord de réparation avec SNC-Lavalin, en mettant l’accent sur les impacts de la poursuite sur ses parties prenantes innocentes et sur l’incertitude prolongée entourant l’entreprise.